Massacres des populations par les miliciens Mobondo dans les village de Dumu, Kimono, Falwo et Mbenzale, Bibonga, Engweme et Bisiala

Après une enquête fouillée et détaillée, certes financée par des organisations internationales, Secours Présent, une ONG nationale a publié un rapport accablant contre le pouvoir en place. Les menaces qui pèsent sur cette ONG repose sur le fait que le gouvernement n’apprécierait pas le fait que l’enquête ait été financée par des partenaires extérieurs de cette organisation. Les membres de l’ONG sont sommés d’expliquer l’objectif de cette enquête et pourquoi a-t-elle été financée par les organisations basées à l’extérieur du pays.   

Depuis la publication dudit rapport, les membres de  cette ONG sont pourchassés par divers services des renseignements et de la police de la république, certains par eux arrêtés comme le cas de monsieur KIPUYU Barthélemy et de madame LUMINGU ODIA Gemima. Les autres membres ont vu certains de leurs proches incarcérés, des perquisitions incessantes et impromptues  dans leurs domiciles. 

De quoi parle cette enquête ? Depuis plusieurs années dans notre pays en commençant par le régime de Joseph KABILA jusqu’à celui de Félix TSHISEKEDI les congolais du Grand Bandundu continuent d’assister impuissants à plusieurs massacres organisés entre communautés, notamment dans les nouvelles provinces de Kwango, Kwilu et Maï-Ndombe. 

Le rapport qui a fait parler les habitants et recueilli les témoignages des protagonistes des plusieurs camps opposés a fini à la conclusion que ce sont les politiciens originaires de ces provinces basés à Kinshasa pour certains travaillant même à la présidence de la république, des généraux et colonels de l’armée et de la police aussi originaires de ces trois provinces occupant des postes de commandement très importants à Kinshasa seraient impliqués dans l’organisation et la perpétration de ces massacres. Au plan local, certains chefs des groupements sont aussi visés par ce rapport pour leur implication directe dans ces atrocités. 

En lisant les conclusions de cette enquête nous pouvons retenir que le mal est très profond, surtout la solidarité dans le mal existant dans le chef des responsables impliqués risquerait de faire tâche d’huile, car le rapport démontre que la population risquerait de ne plus faire confiance aux responsables politique, de l’armée et polices de ces trois provinces.