Une organisation non gouvernementale dénommée ‘’SECOURS PRESENT’’ a publié un rapport établissant la complicité et l’implication directe des officiers militaires et policiers ainsi que certains conseillers originaires de la région de Bandundu qui auraient entretenu et financé les malheureux événements des massacres qui se sont déroules entre populations depuis des années et ayant causé plusieurs centaines des morts.
A l’occasion, un mémorandum a été déposé au cabinet du président de la république et du ministre de l’intérieur pour échange d’informations disent-ils.
Ce rapport pointe du doigt certains collaborateurs du président, tous originaire de cette province qui auraient planifié, financé et fait exécuter ces tueries dans le but d’accroitre leur influence dans la population, et de gagner énormément d’argent dans toutes les médiations qui s’en sont suivies.
Pour cela, ils ont eu recours et bénéficié des soutiens de certains officiers supérieurs de l’armée et de la police. Sur place, les ordres ont été observés à la lettre par différents chefs des groupements locaux complices et exécutants. Les armes, les machettes, les téléphones et l’argent ont été distribués dans tous les camps des belligérants.
Le rapport stipule que les machettes distribuées entre les camps opposés sont de la même fabrication et de la même série, alors que sur le marché local il existe plusieurs sortes et marques des machettes. Il en est de même pour les téléphones utilisés pour communiquer. De tous les bords les téléphones sont de la même marque et type de modèle.
L’ONG demande au président et au ministre de prendre des mesures utiles et nécessaires pour protéger les populations en commençant par interpeller tous les commanditaires de ces crimes afin de pacifier le grand Bandundu.